L’examen visuel est l’un des éléments clés de ce "processus de restitution".
Il est obligatoire et a pour but de vérifier que le retrait des MPCA a été correctement réalisé. Il porte normalement sur les MPCA des listes A et B règlementaires, mais peut également être fait sur d’autres matériaux et produits en fonction des besoins.
La méthodologie décrite ci-dessous et suivie par EXPERTAM est celle de la norme NF X46-021. |
Dossier Technique Amiante (DTA), rapport(s) de diagnostic(s) amiante, plan de retrait des MPCA, plans ou schémas des surfaces traitées, rapport des dernières mesures d'empoussièrement (contrôle de l'air) de la zone traitée...
• Visite générale de l'ensemble de la zone de retrait, après définition des mesures de protection appropriées.
• Examen détaillé réalisé en lumière rasante à l'aide d'une lampe torche et par secteurs (le nombre de secteur dépend de la surface au sol de la zone de retrait).
• Classement des surfaces traitées selon des critères règlementaires, permettant au final de définir la conformité ou non des secteurs étudiés et donc de la zone objet du désamiantage. La conformité peut être accompagnée de remarques à prendre en compte par l'entreprise de travaux avant de poursuivre le processus de restitution du chantier.
• Établissement du Constat de première étape d'examen visuel.
En cas de non-conformité de la zone de retrait en première ou deuxième étape d'examen visuel, l'entreprise de désamiantage doit reprendre ses travaux de retrait de MPCA et un nouvel examen visuel doit être programmé. |
*Zone de retrait (ou zone traitée) : partie du bien faisant l’objet d’un retrait de MPCA.
Le DRIPP s'inscrit dans le cadre des mesures d'urgence de lutte contre le saturnisme. Il consiste à rechercher des revêtements dégradés contenant du plomb susceptibles de représenter un risque d’exposition dans les lieux habités ou fréquentés régulièrement par des mineurs et/ou des femmes enceintes. Il s'accompagne, le cas échéant, de préconisations pour supprimer ce risque.
Il peut être demandé par le directeur de l'Agence Régionale de Santé (ARS) ou éventuellement par le directeur du Service communal d'hygiène et de santé, lorsqu'un cas de saturnisme chez une personne mineure a été signalé au Préfet ou lorsqu'un risque d'exposition au plomb pour un mineur a été porté à sa connaissance.
Les professionnels d'EXPERTAM procèdent de la manière suivante (conformément à l'arrêté du 19 août 2011 relatif au DRIPP) :
• Vérification du calibrage de l'appareil à fluorescence X nécessaire à l'intervention, avant de commencer.
• Inspection complète des locaux, listing et croquis associé. Chaque local est divisé en plusieurs zones pour faciliter la localisation des mesures à effectuer.
• Identification des unités de diagnostic (UD)* recouvertes d’un revêtement dégradé et description de la dégradation (type de dégradation, localisation, surface, nature du substrat...).
• Prise de mesures avec l’appareil à fluorescence X sur chaque unité de diagnostic dégradée.
Valeur seuil règlementaire définissant un résultat positif au plomb : concentration surfacique en plomb total ≥ 1 mg / cm2.
• Prélèvements éventuels de revêtements (écailles de peinture, vernis) pour analyse chimique en laboratoire.
• Préconisations sur la nature des travaux palliatifs à engager pour supprimer le risque d'exposition au plomb.
• Établissement du rapport de repérage (au bureau), une fois les données terrain traitées et les procès verbaux d'analyse éventuels revenus.
*Unité de diagnostic (UD) : un ou plusieurs élément(s) de construction, considéré(s) comme une même unité à inspecter, pour avoir a priori le même substrat (plâtre, bois, métal, brique…) et le même historique en termes de construction et de revêtement.
Ex. : une porte et son huisserie dans un même local, chaque mur d'une même pièce, ensemble des plinthes d’une même pièce...
EXPERTAM intervient plus spécialement pour :
- La mesure de la teneur en plomb lixiviable d’un ou plusieurs types de gravats.
- L'analyse de la composition totale (tous polluants lixiviables) d’un ou plusieurs types de gravats.
La lixiviation est une technique qui consiste à faire passer un solvant (ici de l’eau pure) à travers des matériaux pulvérisés (déchets prélevés). Le liquide obtenu (lixiviat) est alors analysé pour définir la teneur de certains composés sous leur forme dite lixiviable (plomb, autres polluants). Classement des Installations de Stockage des Déchets : |
• Transmission des échantillons au laboratoire, avec leurs fiches de prélèvement respectives.
• Une fois les procès verbaux d'analyse au laboratoire revenus et les données liées à la mission traitées, établissement d'un rapport de détermination de la concentration en plomb ou en autres polluants lixiviables dans les déchets.
Celui-ci mentionne les résultats détaillés des prélèvements, avec pour chacun la concentration en plomb ou en autres polluants lixiviables.
Constat de Risque d'Exposition au Plomb (CREP)
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Pour constater la présence ou non de plomb dans les revêtements des biens à usage d’habitation mis en vente ou en location et construits avant le 1er janvier 1949 • Doit être annexé à la promesse de vente ou au bail. |
Diagnostic plomb avant travaux / avant démolition |
Pour évaluer le risque d’exposition au plomb des travailleurs lors de la réalisation de travaux de réhabilitation / rénovation / démolition sur tout type de bâtiment, quelle que soit l’année de construction • Permet de répondre aux dispositions générales du Code du travail sur la sécurité et la santé des travailleurs : obligation pour l’employeur d’évaluer les risques et de mettre en place des actions de prévention. |
• Visite de reconnaissance préalable du bien et rédaction d'un plan de prévention.
• Listing et schématisation des locaux.
• Division de chaque local en plusieurs zones, identification des revêtements ou matériaux suspects ainsi que unités de diagnostic (UD)*.
• Réalisation de mesures de concentration en plomb avec un appareil à fluorescence X : les unités de diagnostic analysées dépendent du type de diagnostic, tout comme le seuil retenu pour définir un résultat positif au plomb. Celui-ci est de 1 mg / cm2 pour le CREP.
• Prélèvement éventuel d'écailles (de peinture, vernis...) pour analyse au laboratoire.
• Évaluation de l'état de conservation des revêtements plombés (dans tous les cas pour le CREP, sur demande pour le diagnostic avant travaux).
• Identification d’éventuelles situations de risque de saturnisme infantile ou de dégradation du bâti (uniquement pour le CREP).
• Établissement du rapport de diagnostic (au bureau), incluant les planches de repérage (cartographies), une fois les données terrain traitées et les procès verbaux d'analyse éventuels revenus.
*Unité de diagnostic (UD) : un ou plusieurs élément(s) de construction, considéré(s) comme une même unité à inspecter, pour avoir a priori le même substrat (plâtre, bois, métal, brique…) et le même historique en termes de construction et de revêtement.
Ex. : une porte et son huisserie dans un même local, chaque mur d'une même pièce, ensemble des plinthes d’une même pièce...
Particularités | Composants à inspecter | |||
Diagnostic amiante avant vente |
• Obligatoire dans le cadre de la mise en vente d’un logement (appartement, maison). • A joindre à la promesse de vente ou à défaut, à l’acte authentique de vente. |
Listes A et B | ||
Diagnostic à intégrer au Dossier Technique Amiante (DTA) |
• Tout propriétaire de parties communes d'immeubles collectifs d'habitation ou d’immeubles à usage autre que d’habitation (bureaux, commerces, écoles, bâtiments industriels ou agricoles…) doit constituer, conserver et tenir à jour un "Dossier technique amiante" incluant notamment les rapports de repérage des matériaux et produits contenant de l’amiante et une fiche récapitulative. |
Listes A et B | ||
Diagnostic pour le Dossier Amiante des Parties Privatives (DAPP) |
• Tout propriétaire de parties privatives d'immeubles collectifs d'habitations doit constituer, conserver et actualiser un "Dossier amiante des parties privatives" incluant notamment le rapport de repérage des matériaux et produits contenant de l’amiante. |
Liste A | ||
Diagnostic amiante avant travaux / démolition |
• Obligation pour le donneur d'ordre, maître d'ouvrage ou propriétaire (de tout immeuble) de faire rechercher la présence d'amiante préalablement à toute opération comportant des risques d'exposition des travailleurs à l'amiante : réhabilitation, rénovation, démolition… |
Avant démolition : liste C / annexe de la norme NF X46-020 Avant travaux : annexe de la norme NF X46-020 |
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• Visite de reconnaissance préalable du bien et rédaction d'un plan de prévention.
• Listing et schématisation des locaux.
• Inspection visuelle directe, pour rechercher les matériaux et produits de la liste concernée, accessibles sans travaux destructifs.
• Investigations approfondies éventuelles pour compléter l'examen visuel. Selon cas, elles peuvent être non destructives (soulèvement d’un faux plafond, d’une dalle...) ou destructives (découpage d'un parquet, d'un dormant de fenêtre, percement d’une gaine maçonnée…)... Nous nous attachons alors, dans la mesure du possible, à la remise en l'état (rebouchages, dépose et repose propres...).
• Détermination de la présence ou non d’amiante, pour chacun des matériaux ou produits à risque précédemment identifiés.
• En cas de doute, réalisation d’un prélèvement d’échantillon, pour analyse avec un appareil portable (Phazir) ou au laboratoire.
• Évaluation de l’état de conservation et/ou du risque de dégradation de chaque matériau ou produit amianté (listes A et B).
• Établissement du rapport de diagnostic (au bureau), incluant les planches de repérage (cartographies), une fois les données terrain traitées et les procès verbaux d'analyse éventuels revenus.